Les croyances inspirantes qui rendent ma vie plus belle #1

Généralement, les croyances ont une connotation religieuse. Nous acceptons de croire en Dieu sans l’avoir vu et surtout sans aucune preuve de son existence. Nous suivons ses préceptes sans vraiment les remettre en question. En développement personnel, le sujet des croyances est aussi abordé par de nombreux auteurs. Ces derniers s’intéressent principalement aux « croyances limitantes« . Ce sont celles qui nous limitent au quotidien. « La vie est trop dure », « je suis trop bête pour réussir », « c’est impossible ». Ces croyances limitantes nous empêchent malheureusement d’évoluer et surtout d’avancer.Dans ce post, j’aborde les croyances que je qualifierais d’inspirantes. Ce sont celles qui, au contraire, me permettent de me surpasser ou tout simplement d’être une meilleure version de moi-même. Ainsi, ma vie me semble beaucoup plus facile au quotidien.

Selon le principe même d’une croyance, je n’ai et je n’aurai jamais aucune preuve scientifique à vous donner. Néanmoins, une chose est sûre. Il me suffit d’y croire pour que mon cerveau me prouve que j’ai raison. En effet, j’observe chaque jour des évènements qui me confirment ma croyance. Ainsi, ces croyances deviennent ma vérité. C’est d’ailleurs comme cela que j’ai arrêté de fumer !

« Donne et Dieu te le rendra »

La plus belle de mes croyances inspirantes est de croire que « plus nous donnons, plus nous avons une chance de recevoir ». Cette croyance m’est venue de ma mère. Son adage était très simple : « Donne et Dieu te le rendra ». Je pense que ce précepte religieux est un héritage de ma grand-mère qui était très pratiquante. Pour être honnête, j’avoue qu’étant petite, je ne comprenais pas vraiment le sens de cette phrase. En effet, mes parents n’étaient pas du tout pratiquants et je n’allais pas à la messe.

Néanmoins, au fil du temps, j’ai fini par comprendre le message que mes parents souhaitaient me transmettre. Ils souhaitaient que je sois généreuse. Cette générosité ne résumait pas à donner de l’argent. Elle englobait le fait de donner du temps, de l’écoute, d’offrir un bon repas ou de transmettre de la joie. De plus, je devais donner sans attendre quelque chose en retour. J’étais convaincue qu’en donnant, j’avais une chance de recevoir. Par contre, je ne saurais jamais qui me le rendrait et surtout quand.

Aujourd’hui, je constate que cette croyance aura été le plus beau cadeau que j’ai pu recevoir. Certes, je suis parfois déçue par l’ingratitude ou le manque de reconnaissance de certaines personnes. Néanmoins, je garde le cap. C’est bien là, le principe d’une croyance. Ainsi, grâce à mon cerveau « super-conditionné » et « hyper généreux », j’observe que je reçois en retour chaque jour : un câlin ou un dessin, un soutien indéfectible, un amour inconditionnel, des moments enjoués, une opportunité exceptionnelle, des rencontres improbables et parfois même, un simple sourire d’une inconnue.

Une chose est sûre. Peu importe la taille de ce que je reçois, toutes ces cadeaux contribuent à mon bien-être et à mon bonheur.

« C’est grave mais pas ce n’est pas très très grave »

Pendant un nombre incalculable d’années (plus précisément, 20 ans), un ami légionnaire me transmettait cet adage. J’aime imaginer que cette phrase accompagne nos militaires lors des missions compliquées. Dans mon cas, nous étions sur des sujets beaucoup plus légers. Une discussion un peu houleuse ou un évènement qui ne se passait pas exactement comment je l’aurais souhaité. Et la mayonnaise me montait au nez. Les émotions me submergeaient et je pouvais ainsi littéralement sortir de mes gonds.

Et voilà, UNE phrase surgissait dans mes pensées : ‘C’est grave mais ce n’est pas très très grave ». Immédiatement, je me mets à relativiser et à me détacher du problème. Tout devient supportable car je sais que ce n’est que temporaire. Et surtout que rien n’est irréparable ! Délivrée de toutes mes pensées négatives, je peux enfin me focaliser sur la solution. Le problème s’estompe jusqu’à disparaître et me voilà dans l’ACTION.

Le plus beau cadeau que j’ai reçu est le jour où les membres de mon équipe m’ont renvoyé cet adage. Mes émotions me submergeant, je râlais de tout mon coeur sur encore un dysfonctionnement. Et avec beaucoup de bienveillance et surtout une pointe d’ironie, une collègue me dit avec un large sourire : « c’est grave mais ce n’est pas très très grave ».

« Change tes lunettes »

J’avais déjà utilisé cette image dans l’article « Résiste ! de France Gall« . En effet, je suis convaincue que notre niveau de bonheur dépend des lunettes que nous portons. En effet, nous créons nos pensées et surtout nous interprétons ce que nous observons ou ce que nous vivons à chaque instant. Quand nous nous rappelons d’un évènement du passé, nous y mettons notre touche personnel dans sa retranscription. Ainsi, je ne raconte pas du tout la même histoire que celle de mon mari alors que nous étions dans la même soirée (lol). De plus, nous n’abordons pas du tout notre avenir de la même façon si nous sommes pessimiste ou optimiste. Tout réside dans le type de lunettes que nous portons à l’instant T !

Car je ne porte pas les mêmes lunettes que mon mari. Et surtout je peux changer moi-même de lunettes d’un jour à l’autre. En revanche, je suis actrice de mes pensées et je peux donc décider de changer de lunettes. Ainsi, imaginons qu’aujourd’hui, je porte les lunettes « je suis hyper contente » car je danse sur un de mes morceaux préférés. Alors, je ne prêterais pas attention à cet automobiliste qui serait entrain de me gruger une place. Hier, en revanche, j’avais les lunettes « je suis hyper crevée ». Alors là, chaque micro-évènement me confortera dans l’idée que c’était une journée de Mxrxx. Enfin, demain, ma fille ne cessera de crier et pourtant je la regarderai avec compassion. Je me dirais qu’elle est fatiguée alors que la veille j’aurais pu me dire qu’elle a vraiment décidé de m’énerver. Tout est dans le port des LUNETTES !

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