Les valeurs et qualités d’un « bon » manager

Que d’articles sur le sujet du management ! Tellement d’articles, que vous êtes obligés de trouver une méthode qui vous corresponde. Il suffit pour cela de surfer sur la toile et plus particulièrement sur LinkedIn. J’ai lu un nombre astronomique d’articles et de livres sur le sujet. J’en reviens toujours au même point. Être un manager est avant tout une question de valeurs associées à des qualités relationnelles. Et surtout cela reste toujours plus facile quand c’est une vocation. 

Les principales valeurs du manager ?

1/ Dire bonjour

Le plus important et le plus simple des bons sens, en tant que manager et en tant que collaborateur (car le manager est aussi un collaborateur) est de dire bonjour ! Et si possible avec le sourire, c’est mieux.

Pourquoi est-ce important de dire bonjour en tant que manager ?

Outre la question de politesse et de respect, je pense que c’est un bon moyen de prendre le pouls de l’équipe et la température des relations entre les collaborateurs. Il est important pour cela d’être disponible et ne pas passer en coup de vent dans le couloir en disant un bonjour général. Tous les matins, mon rituel était de passer dire bonjour à tous les collaborateurs de mon équipe. Je ne suis pas forcément pour la bise (parfois trop familier) ou pour le serrage de main (beaucoup trop formel). Alors, je venais très près du collaborateur en le regardant dans les yeux pour lui dire bonjour.

Au bout de quelques mois, je savais :

  • quand cela allait péter,
  • quand l’ambiance permettait de challenger,
  • ou au contraire quand il était préférable d’attendre un peu avant de recadrer. 

Figurez-vous que j’ai effectué de nombreux chantiers d’organisation et que je n’ai jamais compté mes heures de travail pour que l’équipe soit la plus efficace possible. La chose la plus importante que l’équipe retiendra de moi est que je passais tous les jours leur dire bonjour.

2/ Faire confiance

Le deuxième point pour moi qui est primordial est de faire confiance.

Arrêtons de surveiller et de suspecter les collaborateurs de ne rien faire. Est-ce que vous ne foutez rien, vous même ?

Je pars du principe qu’en tant que manager nous sommes responsables des objectifs que nous fixions. Si les objectifs sont atteints et que le collaborateur part tous les jours à 16h30, quel est le problème ? Vous préférez qu’il fasse du présentiel et surfe sur internet ? 

Une fois quelqu’un m’a dit que s’il est confronté à ce cas, alors il lui donnerait plus de travail. Donc, plus on est efficace et plus on a de travail. Quelle punition !! Si j’ai les mêmes missions que mon collègue mais que je suis plus efficace, je veux bien avoir plus de travail à une seule condition. Être payée au prorata de ce que je ferai en plus. Sinon, laissez-moi partir à 16h30 rejoindre ma famille !!

3/ Etre cohérent et exemplaire

Le troisième bon sens est d’être cohérent et exemplaire. En effet, je déteste quand un manager vient me faire un feed-back alors que lui même pourrait se l’attribuer. Certains ont osé me dire qu’ils se permettent de me faire ce feed-back car ils savent qu’eux-mêmes devraient faire aussi des progrès dans ce domaine. Juste fais-le et je suivrai ton exemple.

Le pire pour moi est le manager « donneur de leçon » qui fait juste le contraire en sortant de la réunion. Désolée, je m’emporte un peu. Ça ce sont les émotions. Je vois tant de collaborateurs souffrir à cause de leurs mauvais managers que cela me met toujours hors de moi ! Allez, je vais utiliser un peu plus les préceptes de la communication non violente.

Il est vrai qu’il n’est pas facile tous les jours d’être exemplaire. Néanmoins, si les collaborateurs de votre équipe voient que vous essayez toujours de faire de votre mieux, alors vous seriez étonnés de voir à quel point ils peuvent être indulgents et tolérants.

Et pour les qualités à avoir 

On peut évoquer le courage, la capacité à diriger (et oui le fameux leadership !), savoir donner des indications ou des explications claires … Pour avoir la liste exhaustive, je conseille le livre de Gaël Châtelain. En effet, ce livre résume les qualités du bon manager avec de surcroît une pointe d’humour. 

Je conseille ce livre car premièrement j’adore son titre : « Mon boss est nul mais je le soigne, Comment transformer le pire des patrons en manager bienveillant ». Je trouve qu’il veut tout dire !

Deuxièmement, il nous donne des conseils en tant que collaborateur. Car oui, il faut manager son manager !

Enfin, ce livre nous éclaire sur le rôle de manager et les qualités qu’attendent de nous les collaborateurs. Son top 10 n’est vraiment pas mal. Il n’utilise pas le terme pompeux et fumeux de leadership et il donne des exemples concrets.

Si vous n’aimez pas lire, vous pourrez toujours écouter ses podcasts sur le monde du travail dans les transports ou au réveil le matin ! Cela pourra vous aider en tant que manager et collaborateur.  Je vous fais cadeau du lien : LIEN :))

Manager, une vocation ?

On parle de vocation pour de nombreux métiers mais je n’ai jamais entendu dire que c’était une vocation d’être manager. Et bien, moi j’ose le dire. Manager est pour moi une vocation ! J’ai aimé être les 2 types de manager : manager d’équipe et manager de projets. Car dans les deux cas, je suis le chef d’orchestre d’une équipe.

Pourquoi j’aime manager ? Tout simplement, parce que mon plus grand kif est de faire grandir les gens. J’adore mettre tout en œuvre pour que les collaborateurs puissent travailler dans les meilleures conditions et être le plus efficace possible. J’aime contribuer à la bonne ambiance de l’équipe. Et surtout j’aime les gens. Les personnalités sont variées. J’ai eu parfois plus d’affinités avec certains et plus de difficultés de communication avec d’autres. Néanmoins, j’apprends tous les jours sur la nature humaine et toutes ces interactions me font grandir.

« Lorsque les hommes travaillent ensemble, les montagnes se changent en or » Proverbe chinois 

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