La mort d’un proche
Le mari de ma belle-mère est mort il y a maintenant 2 mois. Ce décès a été douloureux car brutal mais il restait dans l’ordre des choses. Même si on se répète qu’il a eu le temps de bien vivre, cette personne nous manque et les choses ne seront plus jamais comme avant. J’observe la tristesse de ma belle-mère et je ne sais pas trop comment faire. Être présente tout en laissant de la place. Elle a besoin de faire son deuil. Nous avons besoin de notre côté de nous assurer qu’elle va bien. Il est important qu’elle puisse construire de nouveaux projets sans son être aimé. Mais quand est-ce le bon moment ? Je ne sais pas vraiment.
Regard sur la mort
Et puis les enfants nous permettent d’avoir un regard sur la mort plus détaché. Mon fils comprend que le mari de ma belle-mère est décédé et il en a parlé dès les premiers jours comme ça. Il ose dire à ma belle-mère que c’est normal d’avoir prêté la voiture de Francis à mon mari puisqu’un squelette ne peut pas conduire. Ou de demander à ma belle-mère pourquoi elle garde les vêtements du mari de ma belle-mère puisqu’il est mort et qu’il n’en a plus besoin. Pour lui, je pense que c’est comme dans le dessin animé Coco. Il y a l’enveloppe charnelle et l’âme. Le corps du mari de ma belle-mère n’est plus mais son âme est toujours présente.
L’âme survit-elle ?
Tant que nous continuerons à penser à lui son âme continuera à vivre. Alors ce n’est pas bien grave. Je commence à croire vraiment à cette spiritualité. La question que je ne cesse de me poser : est-ce que l’âme meure en même temps que le corps ? Même si j’ai choisi de faire mon propre cheminement sans vraiment lire de livre ou d’articles sur le sujet de la mort, j’ai récemment écouté le podcast Wake up avec Stéphane Alix. Il tente de briser le tabou de la mort en ayant l’intime conviction qu’il y a une vie après la mort. J’étais heureuse d’entendre cet interview car cela me confortait dans cette idée que l’âme pouvait survivre à la mort de notre corps.
La mort : une nouvelle aventure ?
En effet, j’avoue avoir très peur de la mort car j’aime tellement la vie. Je ne suis pas forcément à l’aise avec la mort. J’ai toujours voulu profiter de la vie à fond car j’avais toujours eu peur de passer à côté de ma vie. Comment vivre cette vie sans regret ? Comment être sûr que le jour de sa mort nous serons heureux de la vie que nous avons menée et que notre contribution sur le monde aura été positive. Et puis, il est intéressant de voir la mort comme une nouvelle aventure et non comme une fin. Aujourd’hui, je préfère me dire que notre décès n’est qu’une étape de notre vie.
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